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LES ARTISTES DE 

[ré]-INVENTION

 

Adaptism est un un duo d’artistes-designers co-fondé par Paul Youenn et Eliott Vallin. Ils développent des liens entre l’art, la mode et le design. Leur philosophie est guidée par les processus d’adaptation : ils capturent, transforment et valorisent les fragments de notre société.

Paul Youenn est un concept shaper : en jouant avec les échelles, les textures et les proportions, il montre l’invisible et le rend tangible. Dans son processus, il combine haute technologie et artisanat. Eliott Vallin est un artiste-designer. Son travail entrelace émotion et fascination, opérant une fusion du poétique et du brut. En traduisant les souvenirs en récits visuels, ses œuvres explorent les questions d’identité.
Ils sont tous deux diplômés de la prestigieuse Design Academy de Eindhoven aux Pays-Bas.

Le nom « Adaptism » est apparu comme une évidence pour eux. Leurs personnalités, leurs fascinations et leurs sensibilités sont complémentaires. Ils sont persuadés quel’adaptation est la réponse aux problématiques de leur génération. Même si leur travail est engagé et peut sous-entendre une critique de l’industrie et du rapport à la consommation, leur démarche s’articule autour de la création de solutions.

Paul Youenn et Eliott Vallin inventent une nouvelle méthode photographique qu’ils nomment ADM.
Issue de trois générations de techniques photographiques - argentique, numérique et téléphone mobile, la superposition des images obtenues génère des représentations visuelles oniriques imprimées sur de l’aluminium.

La série présentée dans le cadre de l’exposition [RÉ]-Invention a été réalisée dans une casse automobile d’Autolib : l’un des objets fantômes les plus emblématiques de Paris.

@adaptism_space

www.adaptism.space

PAUL YOUENN & ELIOTT VALLIN

 

Béchir Boussandel, vit et travaille entre Paris et Bizerte, en Tunisie.

Diplômé des Beaux-Arts de Dunkerque, Béchir Boussandel crée tout d’abord des installations artistiques avant de s’orienter vers la peinture. Son travail explore les notions d’espace et de territoire, mais aussi de temps notamment par l’utilisation de l’ombre, de la lumière et de la couleur. Il s’intéresse à la construction de l’espace et au lien entre espace intime et public. Il place sur ses toiles des objets et des personnages miniatures qui interrogent à la fois leur existence et leur appartenance au sein de la toile. Ses acteurs intriguent par leur emplacement sur la toile, bouleversant le rapport conventionnel à l’horizontal. L’artiste joue avec la perception en
déployant une vue d’oiseau sur des surfaces dont la matérialité relève à la fois un aspect terrestre et astral.

Dans une tension constante entre figuration et abstraction, l’œuvre de Béchir Boussandel s’inscrit dans une interrogation continue autour du déplacement des êtres sur et à travers des territoires insaisissables. En plaçant les personnages dans leurs espaces respectifs, l’artiste interroge sur les ancrages spatio-temporel de chacun. Il peint sur ses toiles comme il manipule de la matière telle une sculpture. En s’affranchissant du cadre de ses tableaux, il ajoute une troisième dimension à ses toiles et réinvente la peinture contemporaine.

 

Pour l’exposition [RÉ]-Invention, Béchir Boussandel présente plusieurs “formes” issues de son travail sur la perception des territoires et de l’espace. Ses toiles colorées, présentent, quant à elles, un travail sur la juxtaposition de territoires imaginés par des couches successives de peintures à huile. La peinture à huile fait office de « liant » entre les acteurs - personnes et objets - et leurs ombres.

@boussandel.bechir

BÉCHIR BOUSSANDEL

 

Laetitia Lesaffre est à la fois artiste plasticienne, peintre laqueur et photographe. L’ensemble de sa démarche artistique porte sur le reflet.

 

Elle pratique la laque traditionnelle asiatique, matière qui lui sert de support au reflet, principe fondateur de
ses photographies. Elle capte ces traces en photographiant ses modèles en reflet dans ses laques. Ces panneaux laqués lui servent de miroirs, qui effacent le trait pour ne garder que l’esquisse. Le miroir - symbole de la pureté de l’âme au Japon - incite souvent à l’introspection.

 

Au travers de l’effet miroir, le modèle émerge de l’obscurité, se perçoit, se voit regardé et regardant...

Dans son travail, la notion du temps est importante. Le temps est parfois suspendu, tel une image surgie d’un rêve et dont on ne se rappelle ni l’endroit, ni l’époque à laquelle elle appartient. Le temps long du travail de la laque incite à la méditation, la spontanéité de la prise de vue à l’action immédiate. Elle cherche à saisir ce moment où le sujet échappe à son image et donne ainsi à voir une autre interprétation du corps, du portrait, de l’essence même du sujet.

 

Déformée par ce reflet si particulier, l’image qui reste est une esquisse, une impression, qui révèle dans ces traces, les réminiscences du passé.

 

Les photographies qu’elle présente pour l’exposition [RÉ] Invention sont des tirages pigmentaires sur baryte contrecollés sur alu et encadrés, certifiés et numérotés.

@laetitia.lesaffre

www.laetitialesaffre.com

LAETITIA LESAFFRE

 

Sociologue de formation, Léa Renard découvre le travail de la terre il y a une dizaine d’années aux côtés de la céramiste allemande Rosemarie Dohmen. Elle se forme au travers d’une pratique assidue et appliquée, et intègre rapidement l’équipe du Hetjens Museum à Düsseldorf afin d’y enseigner les bases du modelage et l’histoire de la céramique. Forte de cette expérience, elle décide en 2018 de rentrer en France afin de donner corps à ses connaissances et affiner sa pratique artistique. Son univers artistique va se dessiner durant ces années aux Métiers d’Art et de la Céramique (CNIFOP), puis au sein de l’Ecole de céramique de Dieulefit.

 

Inspirés des formes organiques du vivant, les volumes qu’elle réalise ont à la fois quelque chose de familier et d’intriguant. Quelque chose de charnel et d’attirant, de rugueux et de lisse. Ils viennent redessiner des courbes et deviennent le jeu d’un aller-retour permanent entre le faire et le penser, le fantasme et le concret. Elle présente ses œuvres dans une chorégraphie toujours ludique, portée par le travail de la couleur.

Hybrides mystérieux, ses pièces sont l’expression statique d’un mouvement, d’une sensation, d’une métamorphose. Ils se jouent des différents états de la matière, explorent ses limites et contradictions. Donner l’impression du mou, du léger, du douillet, lorsque l’objet est en fait inanimé, lourd et dur. Provoquer le dodue, le charnel, en questionnant les proportions, les creux et les bosses, la couleur et sa matité ou au contraire sa brillance.

 

Assurément en maturation constante, le travail de Léa Renard proposé dans le cadre de l’exposition [RÉ] Invention, présente des associations de couleurs, des formes étranges, parfois microscopiques, parfois en lévitation qui émerveillent et interrogent sur la matière.

@learenard.ceramic

www.lea-renard.com

LÉA RENARD

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